Après la guerre de 1914-1918 qui coûta la vie à près de 20.000 angevins, la survie de l'Anjou traditionnel fut remise en question jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale qui vit abriter, à Angers, aux jours sombres de 1940, le gouvernement polonais en exil au château de Pignerolles à Saint- Barthélémy-d'Anjou (aujourd'hui musée de la communication). La capitale angevine fut relativement épargnée par les bombardements allemands excepté à la fin de la guerre où le quartier de la gare fut détruit en même temps que les ponts de Saumur. Après ce dur conflit, l'essor démographique fut supérieur à la moyenne nationale et de nouvelles industries technologiques et électroniques apparurent dans de nouvelles zones situées autour des villes et dites " zones industrielles ". Aujourd'hui, le département jouit des efforts de chaque commune à s'ouvrir sur la France et l'Europe de demain en minimisant chômage, exclusion,... tout en conservant sa personnalité et son harmonie par ses lieux privilégiés. Malgré toutes les guerres qui ont frappé la région, le Maine-et-Loire conserve un riche patrimoine tant architectural que culturel, un coucher et un lever du soleil inoubliables sur la Loire, un accueil chaleureux par ses habitants : un de vos séjours touristiques reste à programmer sur votre calendrier ! Vous ne le regretterez pas !
(Résumé effectué par Mme Michèle TAILLANDIER selon l'ouvrage " Atlas historique français - le territoire de la France et de quelques pays voisins - ANJOU " par l'Institut Géographique National (1973). L'auteur tient particulièrement à remercier pour son aimable collaboration Mlle Brigitte PIPON qui, lors de cette rédaction, était adjointe de Mme Elisabeth VERRY, Conservateur des Archives Départementales de Maine-et-Loire, .)